Oiseaux de banniere

Boutton du titre Une modification dans l'habitat et les effectifs des espèces

Le réchauffement climatique influe également sur l'habitat des oiseaux. Tout d'abord, ce dernier peut modifier de façon bénéfique pour certaines espèces le paysage. En effet, le réchauffement va entraîner une multiplication des plaines et des zones arides. Or, ces zones sont très appréciées par certaines espèces comme l’hypolaïs polyglotte. De plus la chaleur entraîne une multiplication des insectes, comme il est insectivore, cette modification est tout à son avantage. Son habitat augmente, donc sa population croît rapidement. Ainsi, on constate que depuis 2000 ses effectifs ont considérablement augmenté.

>Graphique sur l'hypolaïs<

On a calculé l'équation de la courbe de tendance. Elle est de la forme y = 2.4x + 8.2, c'est une fonction affine. Le cœfficient directeur de cette fonction est égal à 2.4, elle est croissante sur l’intervalle [2003 ; 2007], ce qui illustre une forte augmentation. Si on utilise la formule du taux de variation : t = ((Va – Vd) /Vd ) *100 , on constate que de 2003 à 2007 les effectifs ont augmenté de 157%. Si l’on prend un intervalle de temps plus court entre 2003 et 2004, lors de la canicule, la population a connue une croissance de 128%. Cette augmentation prouve que l'augmentation de la température favorise les espèces habituées aux milieux arides.

Au contraire, pour d'autres espèces le réchauffement modifie en grande partie leur habitat. Ils n'ont donc plus les conditions nécessaires pour survivre et meurent. On peut prendre le cas du pouillot véloce qui a connu un sacré coup de chaud ! Ce dernier affectionne la fraîcheur et vit dans les bois. Cependant, avec le réchauffement climatique, ces endroits frais se raréfient, et entraînent une baisse importante de sa population. Plus précisément, si on analyse la courbe représentant ses effectifs sur ces cinq dernières années, on constate que le nombre d’individus a véritablement chuté.

>Graphique sur le pouillot véloce<

L'équation de la courbe est de la forme y = -5,4x + 58.6, la fonction est affine. Son coefficient directeur est égal à -5,4 , elle est donc décroissante sur l’intervalle [2003 ; 2007], les effectifs baissent assez rapidement. De 2003 à 2007 ils ont diminué de 40%, passant de 52 individus à 33. C’est une diminution importante de la population. Les canicules se sont accumulées en France depuis les 5 dernières années, cette baisse montre que le réchauffement est néfaste pour des espèces préférant la fraîcheur.

On sait aussi que lors de leurs migrations, plusieurs espèces ont des « zones » de pauses, où elles se nourrissent. On peut prendre l'exemple de la Camargue qui leur permet de« faire le plein » avant de partir traverser la Méditerranée. Ces zones sont souvent des deltas, dont l'altitude est proche de celle de la mer, ce qui en fait des zones susceptibles de disparaîtrent à cause de la hausse du niveau des Océans, due à la fonte des glaciers. La disparition des ces garde-manger pour oiseaux (riches en insectes, poissons...) sera désastreuse et entraînera la mort de milliers d'individus , sans points de repos lors de la traversée de la méditerranée.

De plus, le réchauffement climatique risque dans les années à venir de détruire les espaces de reproduction de certaines espèces migratrices. Dans les pays Nordiques, l'augmentation de la température entraînera la disparition progressive de la toundra, remplacée par la forêt. Or la toundra est un lieu de vie et de reproduction essentiel pour de nombreuses espèces telles que les canards, oies et petits échassiers. La diminution de leur espace de vie sera synonyme d'une baisse très importante de leurs effectifs. Ces différentes espèces sont donc amenées à disparaître d'ici quelques années si le phénomène persiste.

Créé par Astier Adrien et Michel William
Tous droits réservés © 2008
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